Hermann Wilhelm GOERING

Par : Merlin

source : Wikipedia

Les jeunes années

Hermann Göring est né à Rosenheim en Bavière le 12 janvier 1893 de Heinrich Ernst Göring et de Franziska Tiefenbrunn. La famille n’était pas de Rosenheim. Ernst Heinrich Göring étant juriste, Bismarck l’avait nommé premier commissaire du Reich en Afrique du Sud-Ouest, charge qu’il exercera de 1885 à 1888. Göring a deux frères, Karl Ernst et Albert, et deux sœurs : Olga Therese Sophie et Paula Elisabeth Rosa.

À partir de 1901, Hermann Göring vit avec sa mère et ses quatre frères et sœurs sur les terres de son parrain Hermann von Epenstein, un homme d’origine juive. C’est chez Epenstein, dans le château Veldenstein, que Göring passera la plus grande partie de son enfance. Souvent séparé de ses parents, il est éduqué à l’école d’Ansbach et de Fürth. En 1912, il est expédié à l’École des Cadets de Karlsruhe, puis accède à l’École militaire de Gross-Lichterfelde, près de Berlin. Lorsqu’il sort de l’école, il rejoint le 12e régiment d’infanterie de Bade "Prinz Wilhelm" à Mulhouse.

La Première Guerre mondiale

En 1914, Göring est envoyé dans les Vosges avec une section d’infanterie en tant que lieutenant ; du fait de l’humidité et du froid, il est terrassé par une crise de rhumatisme qui affecte les articulations des jambes. Grandement humilié, il introduit une demande de transfert pour l’aviation.

En 1915, il effectue son apprentissage près de Sedan à la Feldfliegerabteilung 25 ; il servira d’observateur aérien lors de la bataille de Verdun. En récompense pour son excellent travail, il reçoit la Croix de fer de première classe (Eiserne Kreuz Erster Klasse).

Le 16 novembre 1915, il revient sur le front en tant que pilote et obtient sa 1re victoire ; il vole avec Manfred von Richthofen, le célèbre Baron rouge.

Le 8 juillet 1918, il devient le dernier commandant de l’escadron de chasse de Richthofen (Jagdgeschwader 1) et termine la guerre comme as, avec 22 avions confirmés abattus, ce qui lui vaut la médaille de l’Ordre « Pour le Mérite » et celle de la Croix de fer, réalisant ainsi sa plus grande ambition.

Son grade, ses décorations et ses qualités d’aviateur, voilà tout ce qu’il retirait de quatre années de service pour la cause allemande. Mais ni le rang, ni les médailles, ne représentaient un bagage suffisant dans l’Allemagne de l’époque.

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le FOKKER D.VII de Goering

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